- albédo
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• 1901; en angl. 1859; bas lat. albedo « blancheur »♦ Phys., astron. Fraction du flux total de particules incidentes renvoyé par réflexion diffuse à la surface de séparation de deux milieux. Un corps noir possède un albédo nul. Mesure des albédos des planètes. ⇒ magnitude.albédon. m. ASTRO Grandeur qui caractérise la proportion d'énergie lumineuse renvoyée par un corps éclairé.⇒ALBEDO, subst. masc.A.— ASTRON. ,,Quotient du flux renvoyé par la planète dans toutes les directions au flux de lumière solaire qu'elle intercepte.`` (E. SCHATZMAN, Astrophysique, 1963, p. 142) :• 1. Le pouvoir réflecteur de l'ensemble de la Lune (albedo) est très faible, 0,073 dans le visible, 0,051 dans le bleu : la Lune est jaunâtre.E. SCHATZMAN, Encyclopédie française, Le Ciel et la terre, 1956.• 2. La photométrie permit à G. P. Bond, en 1860, puis à Zollner à partir de 1865, d'effectuer les premières mesures de l'albedo des planètes, ou fraction de la lumière reçue que la surface renvoie; les valeurs qui furent obtenues, pour Mars, Vénus et Jupiter, étaient en moyenne surestimées d'un tiers.Hist. générale des sciences, t. 3, vol. 1, 1961, p. 154.B.— PHYS., p. anal. (Énergie lumineuse). Rapport entre la quantité de lumière que reçoit un corps et celle qu'il réfléchit ou diffuse :• 3. L'albedo des revêtements du sol est très varié : celui de la neige est très élevé, de l'ordre de 80 %, assez variable suivant le degré d'agglomération et de glaciation de la surface; les parties enneigées des régions polaires et des montagnes n'absorbent ainsi qu'une faible partie de la radiation qu'elles reçoivent.La Terre, 1959, p. 403 (encyclopédie de la Pléiade).Rem. PLAIS.-CAILL. 1958 précise que ,,l'albédo varie avec la couverture du sol et son état d'humidité; elle conditionne l'évaporation``.— PHYS. ATOMIQUE. ,,Rapport du nombre de neutrons réfléchis par un réflecteur au nombre de neutrons entrant dans ce réflecteur.`` (CHARLES 1960) :• 4. L'albedo d'un réflecteur est la probabilité qu'a un neutron de revenir (pour une surface déterminée).Électron. 1963-64.Prononc. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[albedo]. 2. Dér. : albedomètre. — Rem. Var. orth. avec et sans accent aigu, dans cet ordre pour la fréq.Étymol. ET HIST. — 1907 phys. (Nouv. Lar. ill. Suppl., s.v. albedo, ds Fr. mod. t. 36, n° 4, p. 326 : indice de réflection).Empr. au lat. albedo (attesté dep. APULÉE, Apol., 50, au sens de « substance blanche », cont. méd.), au sens de « blancheur » (SAINT AUGUSTIN, Serm. ed. Mai, 161, 4 ds TLL s.v., 1488, 69 : sicut albedo fundamentum colorum est).BBG. — CHARLES 1960. — DELC. t. 1 1926. — Électron. 1963-64. — GALIANA Astronaut. 1963. — GUILB. Astronaut. 1967. — Mots rares 1965. — MULLER 1966. — MUSSET-LLORET 1964. — Nucl. 1964. — PIÉRON 1963. — PLAIS.-CAILL. 1958. — UV.-CHAPMAN 1956.albédo [albedo] n. m.ÉTYM. 1902, Année sc. et industr. 1901, p. 7; d'abord en angl., 1859; bas lat. albedo « blancheur » de albus « blanc ».❖♦ Didact. Fraction diffusée ou réfléchie par un corps de l'énergie de rayonnement incidente. || Un corps noir possède un albédo nul. || Albédos variables des sols terrestres. || La neige a un albédo de l'ordre de 80%. — Spécialt. (Astron.). || Mesure des albédos des planètes.♦ Par anal. Phys. nucl. || Albédo du réflecteur de neutrons d'un réacteur nucléaire.
Encyclopédie Universelle. 2012.